Les 7 paradigmes de "la réforme".
INTENTION GLOBALE
Donner plus de sens aux apprentissages
PARADIGME 1 : ACCROISSEMENT DES INTERACTIONS
Pourquoi?
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Signifiance de la communication; communiquer force à structurer la pensée; diversité des sources d’information; accélération du feedback.
Danger!
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Croire qu’on favorise l’apprentissage coopératif du seul fait qu’on fait travailler les élèves en équipes ou qu’on les fait discuter.
Pistes et aspects à considérer
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S’assurer d’une variété et d’une rotation des rôles et des contextes d’interaction.
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Prévoir des phases différenciées pour l’accomplissement des tâches.
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Enseigner des techniques d’apprentissage coopératif.
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Intégrer un processus d’évaluation du fonctionnement coopératif.
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Envisager d’autres interactions que le travail d’équipe.
PARADIGME 2 : TRANSFERT DES APPRENTISSAGES
Pourquoi?
Économie d’énergie par recyclage des compétences; appel aux connaissances antérieures de l’élève; extension des compétences par généralisation à d’autres contextes.
Danger!
Confondre intégration thématique et transfert des apprentissages; négliger la contextualisation disciplinaire; cantonner une compétence transversale à une seule discipline; croire que la simple contextualisation assure les apprentissages transversaux.
Pistes et aspects à considérer
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Connaître les applications possibles dans d’autres contextes et d’autres disciplines.
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Enseigner les concepts généralisables pertinents.
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Fournir ou faire rechercher des applications dans d’autres contextes.
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Utiliser des techniques et des outils méthodologiques génériques.
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S’assurer d’une coordination avec les collègues d’autres disciplines.
PARADIGME 3 : SIGNIFIANCE DES APPRENTISSAGES
Pourquoi?
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Synergie entre les contextes scolaire et extrascolaire; utilisation du vécu de l’élève; ouverture sur le monde et sur l’actualité.
Danger!
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Imposer des thématiques déconnectées des intérêts des élèves; ne pas s’assurer de la rigueur du contenu thématique; perdre de vue les apprentissages à réaliser; limiter le traitement des thématiques à des aspects ponctuels pour chaque élève.
Pistes et aspects à considérer
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Intégrer un traitement de l’actualité dans les diverses disciplines.
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Développer et répartir les contenus des domaines d’expérience de vie
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Consulter les élèves sur leurs intérêts et leurs interrogations.
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Prévoir des synthèses collectives.
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S’assurer de la disponibilité des ressources documentaires requises.
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S’assurer d’une coordination avec les collègues d’autres disciplines.
PARADIGME 4 : CONTEXTUALISATION DES APPRENTISSAGES
Pourquoi?
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Concrétisation des tâches dans un produit fini; intégration des compétences diverses dans une tâche complexe (savoir-agir); développement d’une vision à long terme et d’habiletés de planification; motivation de l’élève par l’utilité et la visibilité de son travail.
Danger!
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Se limiter à juxtaposer des tâches hétéroclites sous une étiquette thématique de « projet »; faire des projets pour eux-mêmes; exagérer l’ampleur des projets et leur donner en conséquence un caractère exceptionnel; forcer l’interdisciplinarité à tout prix au détriment de la cohérence de la tâche.
Pistes et aspects à considérer
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Utiliser des projets de communication génériques.
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Favoriser les réalisations collectives.
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Inventorier les produits pertinents et réalisables dans une discipline.
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Enseigner des techniques de planification.
PARADIGME 5 : DÉCLOISONNEMENT DE L’ENSEIGNEMENT
Pourquoi?
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Synergie et convergence des apprentissages voisins; meilleure adaptation de certaines activités à des catégories d’élèves; univocité des concepts, techniques et procédures.
Danger!
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Décloisonner des contenants (périodes, espaces) sans différencier les contenus et les activités; négliger de s’entendre sur des normes communes; réduire l’apport de certaines matières à des prétextes en négligeant leurs exigences spécifiques.
Pistes et aspects à considérer
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Identifier les contenus communs et transversaux et s’entendre entre collègues sur les concepts, techniques et référentiels utilisés.
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Exploiter aussi les moments et espaces extérieurs à la classe (devoirs, travaux personnels, parascolaires) et les communications virtuelles (babillards électroniques, courriels).
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Envisager des formes de tutorat pédagogique.
PARADIGME 6 : MÉTACOGNITION
Pourquoi?
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Transformation de l’expérience en compétence; orientation des efforts de l’élève vers des stratégies et méthodes de travail pertinentes; construction d’un sentiment d’estime de soi.
Danger!
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Confondre impressionnisme et autoévaluation; pratiquer l’autoévaluation comme une routine, accomplie pour elle-même; laisser l’élève à lui-même dans sa tâche d’évaluation.
Pistes et aspects à considérer
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Différencier clairement l’évaluation des processus et celle des résultats.
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Impliquer l’élève dans la documentation de son cheminement (portfolio, etc.)
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Fournir à l’élève des outils et des critères pour évaluer son cheminement.
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Diversifier les sources de feedback (auto évaluation, évaluation par les pairs, évaluation externe, etc.)
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Amener l’élève à se fixer des objectifs précis à la suite de son évaluation.
PARADIGME 7 : PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE
Pourquoi?
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Prise en compte de la diversité des rythmes et des styles d’apprentissage; adaptation de l’enseignement aux besoins de l’apprentissage; dépistage plus précoce des difficultés.
Pistes et aspects à considérer
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Offrir aux élèves des choix entre différentes démarches possibles pour parvenir à un même résultat.
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Prévoir et expérimenter plus d’un scénario d’apprentissage pour un même objet.
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Développer et utiliser des instruments diagnostiques en début d’apprentissage.
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Monter et tenir à jour un dossier d’apprentissage pour chaque élève.